Notre vérité est-elle cosmique ?

Nous sommes tous faits de petits bouts d'étoiles.

 

 

Notre vérité est-elle cosmique ?

Sommes-nous constamment « tiraillés » entre deux mondes? entre deux réalités?

Qu’est ce que la « vérité cosmique » ? Elle évoque une compréhension plus profonde de notre existence et de notre place dans l’univers, tandis que notre « vérité intérieure » se réfère à nos expériences personnelles, à nos émotions et à nos réflexions. Et nous sommes souvent tiraillés entre ces deux réalités, cherchant notre identité au sein de l’immensité de l’univers. Qui suis-je dans ce vaste cosmos ? Quelle est la raison de ma présence ici sur Terre ? Ces interrogations peuvent parfois énormément nous désorienter.

Pour vivre cette dualité sans trop de souffrance, serait-il bénéfique  d’emprunter le chemin de  » l’acceptation  » ?

Accepter  notre vulnérabilité  permettrait de ne plus souffrir ? La dire. La partager semblerait nous délester d’un poids trop lourd à porter. C’est sans doute le plus grand défi de toute notre vie. Nous accepter tels que nous sommes, avec nos forces et avec nos faiblesses; en ne  portant plus aucun masque, en acceptant de nous dévoiler face aux autres, nous et notre vulnérabilité. Cela impliquerait de voir la Vie comme une chance pour « être pleinement soi » et « un terrain de jeu formidable » pour s’épanouir. Ainsi, nous pourrions transformer chaque expérience, positive ou négative, en une vraie leçon de vie. Mais comment y parvenir lors d’un deuil ? d’une éprouvante séparation ? d’une maladie grave ? d’une souffrance psychologique insoutenable, ou d’une injustice comme des violences morales ou physiques subies dans l’enfance par exemple ? Comment réagir aussi face à toute cette violence et ces guerres qui se propagent actuellement dans le monde ?

Accepter notre vulnérabilité : cela suffit-il ?

Comment pouvons-nous à la fois « accepter pleinement notre chemin et notre condition », et nous sentir libre dans cette société qui nous pousse à suivre des chemins tout tracés ? Un véritable « cheminement intérieur » est indispensable et celui-ci s’enclencherait bien souvent au milieu de notre vie. Cela engendre beaucoup de souffrance, de nombreux divorces, et tant de chagrins, tant de transformations. La raison principale serait un manque de « conscience » de nos propres blessures, un manque » d’authenticité   » et de   « communication » avec les autres et surtout un manque de partage de notre  » vulnérabilité ». Ce « cheminement intérieur » permettrait de se reconnecter profondément à la Vie, de retrouver la « pleine conscience de notre potentiel et de notre force créatrice », de se libérer pleinement, sur tous les plans de notre vie. Une étape cruciale sera de parler à notre enfant intérieur, pour réparer de très vieilles blessures de notre enfance toujours activées (de manière inconsciente) et d’enclencher une véritable résilience. Le fait de chuter serait alors finalement très positif. Un effondrement pour « se déconstruire et se reconstruire plus fort ». Plus vrai. Et oui ! Cette étape spirituelle serait essentielle, évidemment très très douloureuse mais libératrice et capitale pour notre évolution. Un passage obligé où le pardon, ce geste d’amour envers soi, tiendrait une place essentielle. 

Est-il possible que la qualité de notre existence soit liée à la qualité de notre attention au moment présent ?

Et oui.Il semblerait que « Vivre sa vie en pleine conscience » serait la clé du bonheur. « Apprécier pleinement » chaque moment, chaque rencontre, chaque chute, chaque événement, chaque étape de notre vie, pourrait être la clé vers une vie plus douce et plus apaisée. La vie deviendrait alors une chance, un cadeau inestimable.

Mais cette attitude d’acceptation et de pleine conscience s’avère complexe à tenir dans le temps, dans un monde favorisant la division, la domination et la compétition plutôt que l’unité, la joie et le partage. Alors comment faire ? De plus, le culte de la jeunesse s’est imposé dans notre société patriarcale comme une norme omniprésente, dictée par des standards inaccessibles. Cette quête incessante de l’éternelle jeunesse ne serait-elle pas le reflet d’une peur profonde et collective ?

Tant de questions à se poser !

Pourquoi nos sociétés patriarcales occidentales dissimulent-elles la mort ? La jeunesse est-elle plus forte que la sagesse des années vécues ? Pourquoi cette obsession du « jeunisme » ? La mort, si souvent reléguée au silence, est considérée comme un sujet tabou, une thématique à éviter plutôt que de la montrer comme un « passage naturel ». Les récits de vie de nos grand parents par exemple, si riches en sagesse, en émotion et en nuances, sont réduits au silence, éclipsés par des images stéréotypées et idéalisées de la jeunesse. Tout le temps. Partout. La jeunesse se déploie grâce aux  médias et la publicité, créant une culture où le vieillissement est perçu comme un échec, une défaillance ultime. Quelle erreur capitale. Quel manque de respect pour nos anciens, pour la Vie.

Cette dissimulation de la mort et cette exaltation de la jeunesse révèlent une angoisse de mort.

Pourquoi ne partageons-nous pas  » toute la richesse de l’ensemble des cycles de la vie » ? de ce que l’apprentissage que chaque étape nous apporte ? Embrasser la vieillesse, accepter la mort comme partie intégrante de notre chemin pourrait  nous aider à enrichir notre vie, à honorer nos liens, nos histoires, nos anciens, à nous enseigner l’humilité, la gratitude et la sagesse. Repenser notre relation au vieillissement et à la mort pourrait ouvrir la voie à une société plus apaisée, plus inclusive et plus équilibrée, où chaque phase de la vie serait honorée et célébrée dans l’honneur et la joie.

Peut-être est-il grand temps de défier cette obsession du jeunisme ? De redécouvrir la beauté de l’existence dans toute sa globalité ? Mais oui ! Nous avons tout à y gagner.  Tout en sérénité. Car chaque âge, chaque étape de la vie est un merveilleux cadeau.

La spiritualité et la philosophie nous guident vers plus de sagesse

Comment alors réduire « nos angoisses » ? Comment nous « apaiser intérieurement » tout au long de notre vie ? Ce cheminement spirituel durera jusqu’à notre dernier souffle et nous devons l’effectuer avec courage. Petits pas après petits pas. Et peut-être que la première étape vers l’acceptation et la pleine conscience  serait de reconnaître que la vie est ainsi faite  : de  cycles   » heureux et malheureux » , de « beautés et de violences », de « petites morts et de renaissances « . Que la vie et la mort de ce fait, sont absolument  indissociables, faisant partie intégrante du chemin.

L’art, la méditation, la contemplation, et la connexion à la nature sont des outils précieux pour apaiser notre vertige existentiel.

Oui. Certains ont osé dire que l’art, l’écriture, la peinture, la musique  et toutes formes d’activités artistiques étaient « non essentielles  » lors du Covid. Cela m’avait profondément choquée. Elles demeurent depuis mon enfance, de doux refuges magiques et précieux. Quelle chance pour nous tous, de grandir, d’évoluer et d’être émerveillés par tant de livres, de poésies, de peintures, de musiques, de films et tant d’autres créations.

La contemplation et la méditation m’aident aussi à me reconnecter au vivant. La nature est notre terre sacrée. Si belle et si puissante. La Vie est ainsi faite. C’est une force, et une magie qui vibre en chacun de nous. Alors essayons le plus souvent possible de plonger pleinement en nous-même, pour nous reconnecter à cette force pour nourrir notre paix,  notre douceur et cette joie en chacun de nous.

Cultivons  la gratitude et l’humilité

Selon moi, la gratitude et l’humilité nous permettent de nous reconnecter à notre part divine. Le manque de réconfort et d’Amour sont omniprésent également. [Mais ce sera l’objet d’un autre article.]

Voilà donc pourquoi je suis convaincue à présent, que chaque expérience,  joyeuse ou douloureuse, enrichit notre chemin. Mais avant de quitter cette Terre, j’aimerais tellement comprendre d’où vient réellement toute cette douceur en moi. Et tout cet Amour blotti en moi : d’où vient-il ? De mon cœur ou du cosmos ? Peut-être ne font-ils qu’un ?

 Y-a-t-il une « Matrice » ? Où est-elle ? La rejoignons-nous à notre mort ?

Alors quelle est cette  » vérité cosmique ?  » Quelle est cette source d’amour qui m’a donné la Vie  ? Je la sens en moi mais je n’ai jamais vu ses yeux. La vie, qui es-tu? J’aimerais tellement voir ton visage. Je me pose cette question avec profondeur et recueillement. Et je commence à croire très sincèrement que ce n’est pas moi qui crée et qui dessine, mais que c’est elle, la Vie qui s’exprime à travers moi.  Ai-je tort de penser ainsi ?

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  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Le Chemin d'une Vie, Tome I
  • Dernière modification de la publication :10/10/2024
  • Temps de lecture :10 min de lecture